Le festival Visa pour l’image à Perpignan met en lumière cette année un reportage poignant signé Gaëlle Girbes. À travers son objectif, la photographe dévoile la réalité méconnue des Ukrainiens qui survivent au milieu des ruines dévastées par un conflit qui perdure. Dans des villages et villes fantômes de l’est ukrainien, entre Donetsk et Kharkiv, elle saisit la résilience d’hommes et de femmes dont la vie bascule dans l’oubli et la destruction.
Nostalgique des Polaroid instantané ? Voilà ce que tu dois retenir :
- ✅ Point clé #1 : 30 % du territoire ukrainien est aujourd’hui ravagé et miné, avec des zones fantômes aux populations dramatiquement réduites.
- ✅ Point clé #2 : Gaëlle Girbes a photographié des habitants qui, malgré la perte de tout, s’accrochent à l’espoir et reconstruisent leur quotidien dans des conditions extrêmes.
- ✅ Point clé #3 : Ce reportage donne la parole à ceux oubliés du monde et révèle non seulement la catastrophe humaine mais aussi la force de la résistance civile.
- ✅ Bonus : Tu trouveras dans ses photos une invitation à mieux comprendre le rôle crucial du photojournalisme dans la mise en lumière des grands conflits contemporains.
Visa pour l’image : un festival engagé pour le journalisme visuel et les récits de guerre
Le festival Visa pour l’image, événement incontournable du photojournalisme, se tient chaque année à Perpignan. Cette 37e édition, qui s’est déroulée du 30 août au 14 septembre, se consacre largement aux conflits planétaires et à leurs conséquences sur les populations civiles. C’est dans ce cadre que Gaëlle Girbes a présenté son reportage Ukraine, survivre au milieu des ruines, exposé à l’église des Dominicains.
Visa pour l’image offre une plateforme unique aux photographes pour révéler des réalités souvent occultées par les grands médias, grâce à la force émotionnelle et documentaire de la photographie. Ce festival est aussi un lieu de réflexion sur le photojournalisme engagé, avec des expositions, des conférences et des prix reconnus internationalement.
- 📸 Une sélection rigoureuse de reportages signés par des photographes de presse internationale.
- 🌍 Une mise en avant des zones de conflits oubliés où la résilience humaine s’exprime avec intensité.
- 🎖️ Des prix prestigieux, comme le prix Pierre Alexandra Boulat décerné à Gaëlle Girbes, valorisant l’excellence du documentaire visuel.
À travers les nombreux reportages présentés, la photographie devient une véritable porte d’entrée vers une meilleure compréhension des crises actuelles, en mettant en lumière le vécu des populations, souvent invisibles dans les récits traditionnels.

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Gaëlle Girbes et son regard unique sur la douleur et la résilience en Ukraine
Photoreporter indépendante, Gaëlle Girbes a choisi de se rendre dans l’est de l’Ukraine, notamment dans la région de Donetsk et Kharkiv, pour rendre visible une autre facette de la guerre. Son reportage se concentre sur les habitants qui vivent encore dans des zones lourdement touchées par les combats, où des villages entiers sont réduits à l’état de ruines.
Elle a parcouru ces territoires où parfois seules quelques dizaines de personnes résident encore sur des milliers d’âmes auparavant. À Vouhledar par exemple, petite ville minière, la population est passée de plus de 18 000 habitants avant la guerre à seulement 139 après la prise par l’armée russe en septembre 2024.
Les témoignages recueillis révèlent un profond sentiment d’abandon. Beaucoup décrivent leur lieu de vie comme une « zone oubliée du monde ». Pourtant, malgré l’absence d’eau courante, d’électricité, et la présence constante de mines et débris explosifs, certains habitants refusent de partir.
- 🔥 En août 2024, un incendie à Kam’yanka, suite à la présence de mines et obus, a mis en danger les rares habitants restants.
- 🐄 Irina et Sergueï vivent désormais dans l’étable de leur ferme, isolant le sol pour affronter l’hiver rigoureux, preuve d’une adaptation et d’une ténacité remarquables.
- 🧱 Ces « petites résistances » symbolisent la volonté de survie face à un environnement hostile, illustrant parfaitement le cœur du reportage de Gaëlle.
Ce travail de terrain, documenté avec sensibilité, ne veut pas seulement décrire la guerre, mais montrer que derrière chaque ruine, il y a un combat pour la vie qui mérite d’être vu et soutenu.
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La photographie comme outil pour dévoiler la résilience et mobiliser la presse internationale
Le pouvoir de la photographie dans le contexte des conflits armés est multiple. Gaëlle Girbes l’illustre brillamment en donnant une visibilité à une population à la fois fragilisée et combative. Ce type de reportage touche là où les mots seuls peinent à atteindre.
Dans un monde saturé d’images de guerre, offrir un point de vue ancré dans la quotidienneté des civils qui tentent de reconstruire malgré les décombres est essentiel. La photographie devient alors un vecteur d’émotion et un moyen d’informer le grand public et les décideurs internationaux.
- 🌐 La couverture internationale de ce reportage a été relayée par plusieurs médias de presse internationale, amplifiant ainsi l’impact du travail sur le terrain.
- 📊 Par exemple, selon un rapport conjoint publié en février 2025, environ 4,6 millions d’Ukrainiens ont perdu leur habitat, renforçant l’urgence d’une aide appropriée.
- 🛑 Cette exposition alerte aussi sur le danger des mines, un problème qui ralentira la reconstruction du pays pendant des décennies, comme l’a expliqué un article détaillé à Visa pour l’image.
🎯 Objectif | 📷 Exemple concret | 🎥 Impact |
---|---|---|
Documenter la vie dans les ruines | Photos d’Irina et Sergueï isolant leur ferme | Sensibilisation du public à la résilience |
Informer sur les dégâts et enjeux humanitaires | Images de villages détruits et désertés | Mobilisation d’aides internationales |
Révéler l’oubli des zones rurales | Portraits d’habitants restés malgré tout | Pression sur les politiques publiques |
Dans cet esprit, La force du journalisme visuel se révèle dans sa capacité à raconter un monde souvent négligé, avec une sincérité brute qui parle directement au spectateur. Avec son projet, Gaëlle Girbes continue d’amplifier cette mission, s’inscrivant dans la lignée de photographes engagés présents à Visa pour l’image depuis des décennies.
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Comment ce reportage inspire les photographes professionnels et les amateurs à Colmar et ailleurs
Pour toi qui t’intéresses à la photographie, que ce soit professionnelle ou amateur, le travail de Gaëlle Girbes est une source d’inspiration et un appel à la responsabilité. Dans ta propre pratique, que ce soit un portrait de famille ou un reportage local à Colmar, plusieurs enseignements peuvent être tirés :
- 📌 Approche humaniste : privilégier le contact et l’échange pour saisir l’émotion vraie des sujets.
- 🔍 Documenter avec intégrité : ne pas se contenter de clichés esthétiques mais raconter une histoire forte et engagée.
- 📅 Patience et persévérance : un bon reportage se construit dans la durée et la confiance des personnes photographiées.
- 🎯 Utiliser le photojournalisme pour sensibiliser : tes images peuvent dépasser la simple beauté et toucher des causes importantes.
- 🛠️ Valoriser ton travail localement, une plateforme comme photographecolmar.fr t’aide à être visible dans ta région, comme le font les grands photographes partout ailleurs.
🎓 Conseil professionnel | 🔧 Application concrète |
---|---|
Créer des liens solides avec les sujets | Prendre le temps d’écouter avant de shooter |
Construire un récit visuel cohérent | Organiser les images en une histoire forte |
Rester fidèle à la réalité | Éviter la mise en scène excessive |
Puise aussi dans les expositions locales comme Vance – Ruralité ou les prix comme les Mangrove Awards 2025 pour nourrir ta pratique et voir comment la photographie peut devenir un levier local et mondial.
Questions fréquentes sur le reportage photo de Gaëlle Girbes en Ukraine
- Quelle est la portée du reportage de Gaëlle Girbes ?
Son travail met en lumière la vie oubliée des civils ukrainiens dans des zones dévastées, sensibilisant le public au défi énorme de la reconstruction et de la survie. - Pourquoi Visa pour l’image est-il important pour ce type de reportage ?
Parce que ce festival valorise le photojournalisme de terrain, exposant des réalités souvent invisibles, il offre une tribune reconnue mondialement pour amplifier ces voix. - Quels défis rencontrent les habitants d’Ukraine photographiés par Gaëlle Girbes ?
Ils doivent faire face à la perte de leur maison, au manque d’infrastructures, au danger constant des mines et vivre dans des conditions climatiques rudes. - Comment ce reportage peut-il inspirer les photographes amateurs ?
Il rappelle que chaque cliché peut porter un message, qu’il faut privilégier la sincérité et la relation humaine dans chaque prise de vue. - Où peut-on voir l’exposition de Gaëlle Girbes ?
L’exposition Ukraine, survivre au milieu des ruines est visible à l’église des Dominicains à Perpignan, dans le cadre du festival Visa pour l’image.
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C’est incroyable de voir comment ces gens continuent à se battre malgré tant de défis.
Ce reportage de Gaëlle est vraiment touchant, il montre l’espoir au cœur des ruines. Bravo !
Ce reportage est un témoignage touchant de résilience en temps de guerre. Émotionnel et inspirant.